La grand' fourberie: Nos médias acadiens pis leu' beau Trust Project d'parade
Le Courrier et Franco Presse ne veulent pas admettre,que leur adhésion au Trust Project masquer la réalité brutale: en train de devenir obsolètes


L'hypocrisie audacieuse: Le Trust Project et nos médias acadiens
Par Theriault, artiste acadien queer neurodivergent
L'annonce récente du Courrier de la Nouvelle-Écosse qui se joint au Trust Project m'a fait rire aux éclats. Oui, j'ai ri, mais d'un rire amer. Comment un média qui prétend être "conçu pour et avec les communautés" peut-il avoir l'audace de rejoindre un consortium qui prône la transparence et l'inclusion, alors qu'il pratique l'exclusion systématique des voix divergentes comme la mienne? C'est une belle façade, un masque joli-joli qui cache une réalité bien moins reluisante: celle d'une industrie médiatique en déclin qui s'accroche désespérément à ses derniers souffles.
L'illusion du "pour et avec les communautés"
Le Courrier et Franco Presse se gargarisent de leur nouvelle affiliation au Trust Project comme si c'était une médaille olympique. Ils célèbrent leur adhésion à un "réseau mondial de plusieurs centaines d'organisations médiatiques prônant un journalisme fiable et de qualité." Mais derrière ces grandes phrases se cache une réalité bien plus prosaïque: une tentative désespérée de légitimation dans un monde où leur modèle devient obsolète.
Quand ils proclament être "conçus pour et avec les communautés," j'me demande: quelles communautés exactement? Certainement pas celle des voix alternatives, des penseurs non conformistes, ou des critiques de leur petit système bien rodé. Non, leur communauté se limite à ceux qui hochent la tête en cadence, qui applaudissent poliment leurs initiatives, qui ne remettent jamais en question leur narration soigneusement construite.
Depuis combien de temps essayé-je d'être entendu? Depuis combien de temps mes courriels, mes appels, mes tentatives de contact restent-ils sans réponse? Je ne corresponds pas à leur vision idéalisée de ce qu'un Acadien devrait être, alors je suis systématiquement ignoré. J`men lave les monnes Est-ce ça, être "avec les communautés"?
Les huit indicateurs: une façade bien commode
Le Trust Project se vante de ses huit indicateurs de confiance, censés garantir l'intégrité journalistique. Regardons-les de plus près, voulez-vous? Ces indicateurs semblent impressionnants sur papier, mais la réalité de leur application est bien différente.
Le septième indicateur, celui des "Voix diverses", mérite une attention particulière. Selon cet indicateur, les médias devraient s'engager à représenter diverses perspectives et à inclure des voix variées dans leur couverture. Quelle ironie mordante! Le Courrier et Franco Presse, qui se targuent maintenant de respecter cet indicateur, continuent de me ghoster systématiquement parce que je ne participe pas aux mêmes "Grou Tyme kitchen parties" qu'eux, parce que ma vision de la fierté acadienne n'est pas alignée avec leur narration préfabriquée.
L'audace, le culot, la galerie qu'ils ont d'arborer fièrement cet indicateur alors qu'ils pratiquent l'exclusion avec tant d'expertise! Ils parlent de diversité, mais c'est une diversité soigneusement sélectionnée, filtrée, aseptisée. Une diversité qui ne dérange pas comme Claude Edwin Theriault faits, qui ne questionne pas, qui ne remet pas en cause leur petit confort institutionnel.
Le paravent technologique: un rempart contre l'inévitable
Ce que le Courrier et Franco Presse ne veulent pas admettre, c'est que leur adhésion au Trust Project n'est qu'un paravent technologique pour masquer une réalité brutale: ils sont en train de devenir obsolètes. Tandis que le monde se tourne vers les podcasts, les plateformes indépendantes, et les contenus générés par l'intelligence artificielle, nos médias traditionnels acadiens s'accrochent désespérément à leurs subventions gouvernementales et à leurs structures rigides.
Ils créent des "capsules vidéos explicatives" sur le Trust Project, mais ne parviennent pas à comprendre que leur public ne cherche plus l'information de cette façon. Les gens veulent de l'authenticité, de la spontanéité, des voix réelles – pas des communiqués de presse formatés et des articles prévisibles qui suivent toujours la même ligne éditoriale sécuritaire.
Je regarde leurs efforts pour rester pertinents avec un mélange de pitié et de frustration. Pitié, parce que je comprends la peur qui les anime – la peur de l'irrelevance, de l'oubli. Frustration, parce qu'au lieu d'embrasser le changement, d'ouvrir leurs portes aux voix nouvelles comme la mienne, ils se retranchent derrière des certifications et des labels qui ne trompent personne.

La boucle de rétroaction qui s'effondre
Ce qui est peut-être le plus tragique dans cette histoire, c'est la boucle de rétroaction hermétique qu'ils ont créée. Financés par le gouvernement, applaudis par leurs pairs, ignorant systématiquement les critiques, Le Courrier et Franco Presse vivent dans une bulle confortable où leurs pratiques ne sont jamais sérieusement remises en question.
Mais cette bulle est sur le point d'éclater. Le grand reset de 2030 approche à grands pas, et avec lui, la fin de ce système artificiel. Les subventions ne seront pas éternelles, le public se détourne déjà de ces médias qui ne parlent plus leur langue véritable, et la technologie rend chaque jour un peu plus obsolète leur modèle d'affaires.
Quand la boucle sera brisée, quand les financements se tariront, quand le public aura définitivement migré vers d'autres sources d'information plus authentiques et moins filtrées, que restera-t-il de leur précieux Trust Project? Un badge vide sur un site web fantôme, un souvenir d'une époque où l'on croyait encore pouvoir contrôler le flux de l'information.
En attendant ce jour inévitable, je continue à créer, à m'exprimer, à exister en marge de leur système. Non pas parce que je l'ai choisi, mais parce qu'ils ont choisi de m'exclure. Et paradoxalement, c'est peut-être la plus grande liberté qu'ils pouvaient m'offrir.

FAQ: Les Questions Qu'ils Ne Veulent Pas Entendre
1. Pourquoi le Trust Project est-il problématique pour des médias comme Le Courrier?
Le Trust Project n'est pas problématique en soi, c'est son application hypocrite qui l'est. Prétendre adhérer à des principes d'inclusion et de diversité tout en excluant systématiquement certaines voix est une contradiction flagrante qui mine toute crédibilité.
2. Comment les médias acadiens pourraient-ils véritablement représenter leur communauté?
En ouvrant leurs portes à TOUTES les voix acadiennes, même celles qui dérangent ou questionnent. En créant un espace de dialogue authentique plutôt qu'une chambre d'écho. En reconnaissant que l'identité acadienne est plurielle, complexe, et en constante évolution.
3. Pourquoi les subventions gouvernementales sont-elles problématiques pour l'indépendance journalistique?
Les subventions créent une dépendance qui peut influencer subtilement la ligne éditoriale. Quand votre survie dépend de plaire à ceux qui financent, l'autocensure devient un réflexe de survie. C'est un conflit d'intérêt structurel qui biaise l'information.
4. Que signifie réellement le "grand reset de 2030" pour les médias traditionnels?
C'est la fin inévitable d'un modèle dépassé. Les technologies émergentes, l'intelligence artificielle, les plateformes décentralisées vont complètement transformer le paysage médiatique. Ceux qui s'accrochent aux vieilles structures seront balayés, remplacés par des voix plus authentiques et moins institutionnelles.
5. Comment puis-je soutenir un journalisme acadien véritablement inclusif?
Cherchez et amplifiez les voix indépendantes. Soutenez les créateurs de contenu qui ne dépendent pas des subventions gouvernementales. Questionnez toujours la source de l'information et les intérêts qu'elle peut servir. Et surtout, créez vous-même! Devenez la voix que vous voulez entendre dans le paysage médiatique acadien.