Les Deux Branch de la Gratitude : une Révélation pour le 70e Festival acadien
Deux branches de la Gratitude Révélation du 70e Festival acadien

La gratitude a deux branches : Le parcours lyrique contemporain de Theriault au-delà des chansons patrimoniales
La gratitude, c’est pas juste un sentiment — c’est une carte avec deux chemins. C’est ça le message derrière La gratitude a deux branches, la plus récente pièce lyrique de Cajun Dead et le Talkin’ Stick, signée Claude Edwin Theriault. Après le 70e Festival acadien, cette œuvre s’avance sans peur dans un territoire nouveau : un mélange de spoken word inspiré des Appalaches avec des images archétypales tirées des œuvres visuelles de Theriault.
La gratitude, elle a deux branches: La suffisance pis la reconnaissance, c'est ça l'expérience de la vie;
Ça coule dans la deuxième branche, l'Action de grâces pis
l'accomplissement qui te ramène à la gratitude,
(Yò BeBe Honey Child)
Contrairement aux chansons patrimoniales « sécuritaires » qui s’accrochent au passé, Gratitude ouvre une deuxième branche — une qui regarde en avant, contemporaine, et sans compromis.

Première branche : Le chemin patrimonial traditionnel
La première branche de la gratitude, telle qu’on la chante aux festivals acadiens, s’appuie sur la suffisance. Ces chansons regardent en arrière, gardant vivante la mémoire et la fierté culturelle d’un peuple qui a survécu à l’effacement.
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Dans une société avec une pathologie de tout monétiser, dans une culture de déficit pis dans un état d'esprit,
C'est beau à voir que c'que tu apprécies s'apprécie comme ça va pis vient (qui coule vers toi pis de toi)
Une société qui value rien que les richesses du dehors au lieu
des richesses du dedans pis la vraie richesse (qu'on trouve là)
Le canon lyrique acadien traditionnel est rempli de complaintes et de ballades sur la misère, l’exil pis la survie. Mais aussi nécessaires qu’elles soient, ces chansons ont leurs limites.
Deuxième branche : Les narrations contemporaines en spoken word
La deuxième branche, la reconnaissance, c’est là que Gratitude prend racine. Cette branche reste pas collée au passé; elle s’élance vers l’action, l’incarnation, pis la reconnaissance des réalités présentes.
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Comme les memes du jour de Sweet Queen Jesus, part de la piastre à deux faces, un dicton rend à César
c'qui est à César pis à Dieu, quel Dieu qui se tient
comme un (beaupré dans une tempête du nordester )
Le style Cajun Dead et le Talkin’ Stick transforme la voix culturelle acadienne. Theriault pointe la pathologie de la monétisation, critique une vision déficitaire du monde, pis renverse le script culturel.

La gratitude dans une société monétisée
La pertinence de la chanson ressort surtout dans sa critique de la culture d’asteure.
Les chemins de décembre, d'dans ce temps-là jusqu'à asteure.
Depuis qu'on les humains on a des expériences spirituelles comme
On est des esprits qui vivont une (expérience humaine)
Contre la marchandisation des émotions, Theriault oppose une richesse intérieure enracinée dans la continuité. Sa poésie spoken word résonne comme un écho d’hymnes primitifs et de chants de forçats.
Archétypes, continuité, pis l’esprit qui vit
Les paroles ramènent souvent aux forces archétypales : tempêtes, arbres, esprits.
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Les plus gros changements du moi dans l'âme ont plus d'options de continuité.
L'universalité noyée par les malentendus mainstream de (peur pis d'appréhensions)
Mais, pour pas que t'oublies, la gratitude a deux branches:
La suffisance pis les Grateful Dead; oui l'esprit vit encore
dans les autres qui sont (l'expérience de la vie)
( Outro )
Comme dans son art visuel, Theriault utilise ces symboles pour raconter la résilience et la continuité. Gratitude devient un rituel poétique qui dépasse le simple souvenir, ouvrant l’Acadie à une voix contemporaine universelle.

Foire aux questions
1. Qu’est-ce que ça veut dire “La gratitude a deux branches” ?
Ça veut dire qu’il y a deux formes de gratitude : la suffisance (patrimoniale, qui se tourne vers le passé) et la reconnaissance (contemporaine, active, tournée vers la vie pis l’esprit).
2. Comment la chanson se relie au 70e Festival acadien ?
Theriault s’en sert comme point tournant : les chansons patrimoniales fêtent le passé, mais Gratitude ouvre une nouvelle branche qui engage avec les défis d’asteure pis la continuité future.
3. Pourquoi Theriault utilise un spoken word inspiré des Appalaches au lieu d’un style acadien traditionnel ?
Parce que ça lui permet de fusionner la culture acadienne avec des traditions sonores universelles Appalachian via Celt Irelandaise, pour créer une voix crue, communautaire, pis critique de la société Silo d’asteure.
4. Qu’est-ce qui rend cette chanson différente des autres chansons acadiennes patrimoniales ?
Elle fait plus que préserver la mémoire : elle critique la monétisation, explore des images archétypales, pis incarne la continuité spirituelle. C’est une voix acadienne dans un contexte contre-culturel global comme les Grateful Dead donc il chante.
5. Comment les paroles reflètent-elles la pratique artistique visuelle de Theriault ?
Tout comme ses œuvres visuelles utilisent des archétypes pis des narrations totémiques, les paroles de Gratitude mobilisent tempêtes, arbres, pis esprits pour raconter des histoires symboliques de résilience sur la Terre des Hommes .